Chers lecteurs, bonjour à tous !
Le mercredi 11 septembre 2019, des élèves de l’ISCPA Lyon sont partis découvrir l’organisation du Sankei Journal à Tokyo. Avec 40 millions d’exemplaires vendus en 2018, le Sankei s’impose comme l’un des quotidiens les plus puissants du Japon.
En début d’après-midi, les 18 élèves ont été accueillis par la rédaction de Sankei à la maison mère de Tokyo (la seconde est basée à Osaka). Les futurs journalistes et communicants ont pu faire le tour des locaux et rencontrer les personnes qui se cachent derrière le journal. La rédaction est entièrement divisée selon les thématiques suivantes : Politique, économie, société, sports, etc…De plus, une partie des bureaux est dédiée à la cinquantaine de photographes employés par Sankei.
Une organisation collaborative
Chaque jour, à 15h, les responsables de chaque secteur et le rédacteur en chef se réunissent pour déterminer la Une du journal du lendemain ainsi que les principales thématiques abordées. Une réunion particulière car elle est réalisée par vidéoconférence avec la Maison Mère d’Osaka. Cela leur permet une communication optimale et d’éviter toute sorte d’incompréhension. Les journalistes dédiés au terrain sont ensuite envoyés sur place pour récolter des informations et les transmettre aux journalistes restés dans les bureaux, qui écriront par la suite les articles. En fin d’après-midi, une nouvelle réunion est organisée. L’objectif est de réaliser une version « brouillon » du journal pour avoir un point de vue d’ensemble. Tous les journalistes lisent ce brouillon et peuvent proposer des modifications à apporter aux articles.
Sankei, un journal qui s’adapte aux actualités
Au Japon, les quotidiens nationaux proposent deux numéros par jour. Une stratégie inconnue en France. L’édition du matin est composée de 36 pages. Elle traite de sujet dit « prioritaire » comme la politique, l’économie et les affaires liées à la société. Une seconde édition est proposée en soirée. Elle rassemble 12 pages qui traitent de l’actualité culturelle et sportive généralement. Et bien que le rythme soit intense, la rédaction de Sankei ne s’arrête pas après la finalisation d’une de leurs éditions. Il n’est pas rare de voir certains articles modifiés. Si cela peut sembler improbable, les journalistes vont modifier leurs articles, bien que le journal soit en cours d’impression en cas d’information majeure.
A très bientôt,
Grégoire NOALLY
Etudiant de ISCPA Lyon