Mardi 28 juin, nous nous sommes rendus au salon de l’innovationoù nous avons eu le plaisir d’assister à la conférence de Dimitri Girierintitulée : le leadership inclusif accélérateur d’ouverture à la différence.
Contexte :
Dans le monde d’aujourd’hui, nous changeons d’emploi environ tous les 4-5 ans.
Il se peut même qu’on occupe jusqu’à 4 métiers au cours de notre vie professionnelle.
De plus, les interactions entre l’homme et la machinesont de plus en plus importante. On assiste à la montée en puissancede l’intelligence artificielledans de nombreux domaines, tels que la médecine, le droit ou la traduction. Celle-ci serasource de transformationde plus de 50% des emplois actuel.
En effet, 85% des emplois présent dans le marché du travail d’aujourd’hui, n’existeront plus d’ici 2030.
Constat :
C’est pour cela qu’aujourd’hui les talents doivent êtrede plus en plus mobiles.
On constate l’augmentation des migrations inter et intra continentalesce qui met en avant l’importance d’être de plus en plus ouvert au marché international.
Conseils :
- Être maitre du changement : changer nos critères de sélections
Dans un monde en pleine transitionsqui tend de plus en plus vers la multi culturalitéil est essentiel de s’adapter aux nouvelles attenteset de changernos critères de sélectionenvers l’emploi.
De plus, il est nécessaire de changer notre perceptionface aux modifications et à l’évolution de celui—ci afin d’augmenter notre flexibilité sociale.
Le but étant de modifier notre façon de développer notre leadership.
- 8 critères majeurs pour développer ses équipes
Dimitri Girier, nous a partagé 8 critèresqu’il est important pour lui de développer pour l’épanouissement de chacunau centre de l’entreprise afin de tendre vers l’intrapreneuriat :
– sens et vision
– ouverture et équité
– respect et considération
– implication et croissance
Lorsque l’on compare, les différentes analyses de cabinet (CATALYST consulting et DELOITTE) on remarque que ces qualités prônent et récurent.
Ainsi, comprendre et croire en la valeur de la diversitéest un facteur de développement prometteurdans le leadershipafin de permettre à nos équipes d’atteindre le meilleuret d’entrainer une prise de conscience généraleafin de révéler le potentiel de chacun.
Il est également essentiel de se donner des objectifs à long termeset ambitieuxsur des thèmes diversifiés et de se tenir responsableen tant que leader des actionspour obtenir des résultats en conséquents.
C’est ce qu’on appelle l’imputabilité.
- Améliorer son leadership inclusif
Si nous faisons le lien entre toutes les conférences auxquelles nous avons assistés durant notre SMI nous pouvons mettre en avant des constatations communesconcernant le leadership inclusif.
Premièrement, nous devons augmenter notre conscience de nous-mêmeet des autres surtout dans un monde où nos collaborateurs et futurs collaborateurs sont internationaux.
Deuxièmement, nous devons diminuer nos préjugéset nos paradigmeset mettre en place des actions pour minimiser leurs impacts.
Ensuite, nous devons comprendre que l’adaptabilité de notre personneest primordiale aussi bien celle de soie et que celle envers autrui. L’adaptabilité face aux diffèrent enjeux de la communication est très importante.
Pour se faire, il n’y a pas de recette mais l’ECOUTEsemble être l’arme la plus efficace.
Contrairement à la technologie qui ne peux répondre à ce critère.
- Compétences essentielles
Dimitri Girier a mentionné deux compétences essentielles qui sont la curiosité et l’habilitation.
Dans le premier, qui est la curiosité, on entend s’intéresser sincèrement à ce que sont et ont besoins nos collaborateurs,ne pas chercher à les changer et s’ouvrirà découvrir et à en apprendre d’euxquel que soit notre place dans la hiérarchie surtout en tant que leader.
Comme par exemple, ne pas chercher les bonnes réponses aux questions de nos employés mais plutôt trouver les bonnes questions pour leur permettre de trouver leur bonne réponse.
Dans ce deuxième, qui est l’habilitation,il est nécessaire de faire un travail sur soi mêmepour permettre aux autres de faire face à leurs responsabilités en délégant.
Il ne faut pas faire les choses à la place des autres, mais il faut les aider à se développer, que ce soit par le présent leader, en posant les bonnes questions, en donnant des formationsou en agissant comme un mentorpour faire bénéficier de son expérience.
Nous avons également compris que, l’humilité et le courage sont deux qualités essentielles à posséder dans le monde de demain.
En effet, il faut reconnaitre nos erreurset les partagerplutôt que de s’en cacher.
Nous nous focalisons trop sur l’erreurplutôt que de s’en servir pour progresser.Nous ne sommes pas l’erreur.
« L’erreur est le résultat d’une action. »
Il faut donc connaitre ses faiblesseset ne pas hésiter à demander de l’aide. Utiliser les forcesde tousles collaborateurs pour mener à bien notre projet.
Et savoir mettre l’intérêt de l’organisationen avant des siens.
Le dernier point à avoir est le couragecar il en faut pour prendre conscience de ses forceset de ses faiblesses.Les nommer et agir dessus. Il faut également avoir du courage, pour être un agent de changementau sein de l’entreprise et avoir un impact positifpour son environnement que ce soit professionnel ou personnelle.
« Le courage nous permet de prendre des décisions qui sont conformes à nos valeurs même si cela est difficile. »
Conclusion :
Être un leader inclusif, c’est développer trois sets d’habiliter, la communication, l’introspection de soi et la mise en place d’actions stratégiques.
Vous l’aurez compris celui-ci nous pousse à changer nos paradigmes aux seins des organisations tels que le désir de briller « si je brille, mon équipe brille aussi ».
Dimitri Girier :

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