Pour connaitre les peuples il faut d’abord les comprendre. Perdre nos repères, sortir de notre zone de confort à laquelle nous sommes si attachés, nous émouvoir et nous instruire sont les grandes lignes du séminaire de pré-rentrée.
Le Japon est l’empire de l’harmonie toutefois le modèle éducatif peut être remis en question.
En effet Tokyo réunit 25% des étudiants du Japon et concentre plus de 750 universités (soit 8 fois celles présentes en France) dont les plus prestigieuses telle que l’université de Tokyo.
Le système éducatif japonais est opposé à celui du modèle français. Tout d’abord il n’existe pas de filières aussi spécialisées qu’en France, il ne possède que 5 matières. Ensuite d’autre voix scolaires telles que l’alternance, bac pro, DUT sont peu utilisées.
Le Japon est un pays très élitiste à cause de son système de concours d’entrée au lycée et à l’université. D’autant plus que les universités sont privées, les Japonais sont contraints de faire des crédits ou faire appel à l’aide de leurs parents qui épargnent 30 à 50% de leurs salaires. Comparé aux français, les Japonais travaillent en moyenne plus de 120h par semaine dans le but d’obtenir une bonne université ou lycée. Due à ce travail stakhanoviste la réussite est très forte et le chômage est assez faible (4%). Ce choix éducatif est décidé en fonction de la politique économique. Ce modèle éducatif contient différents aspects positifs telles que l’endurance, une excellente mémoire, la vie en communauté.
Cependant il ne faut pas idéaliser le tableau pour autant, aujourd’hui près de 2 millions de jeunes font des travaux précaires, les freeters, multiplient des petits boulots à bas salaires en sortant de l’université par choix ou par nécessité plutôt que suivre le schéma classique de carrière en entreprise. Ainsi, le modele éducatif peut être remis en question mais n’oublions pas que cet empire de l’harmonie est la deuxième puissance économique mondiale et cela est du à la qualité de l’éducation, de la formation et de l’enseignement.
En ce qui me concerne ce système scolaire contribue fortement à l’inflation économique or les étudiants doivent subir beaucoup de pression causée par les examens d’entrée ce qui n’est pas forcément ce qui me plairait le plus.
Les Japonais vivent au présent, le temps glisse sur l’Archipel et peut être qu’une révolution étudiante aura lieu à l’image de celle de 1989 en Chine afin de réformer ce système éducatif strict et unique.
Je souhaiterai ajouter que pour découvrir le Japon il faut le vivre de l’intérieur, le connaitre au plus près de ces évolutions, l’observer, tenter de comprendre ce pays complexe en partant visiter dans les plus profonds interstices de ce pays si contrasté et cela grâce au Kick off.
Alice Michel